Les anti-inflammatoires naturels

Cassis, pin, basilic, laurier, propolis, omégas 3… des remèdes naturels. Certains ont de puissants effets anti-inflammatoires sans avoir les effets secondaires des médicaments classiques. Ils peuvent soigner les affections respiratoires, urinaires, digestives et articulaires. 
Les anti-inflammatoires sont des remèdes capables de réduire, voire de supprimer les réactions inflammatoires. Ils en diminuent les manifestations excessives et, par là, soulagent le malade de ses douleurs. 
Quelques anti-inflammatoires naturels
Pour la plupart ignorés, leurs effets n’en sont pas moins puissants pour autant :

  • Le curcuma en poudre : en condiment, en infusion ou en cataplasme. Son effet particulièrement puissant serait amplifié lorsqu’il est associé au poivre noir
  • Les omégas 3 (huile de colza, graines de lin, saumon…)
  • La gomme de propolis : pâte à mâcher en cas d’inflammation de la sphère ORL
  • Le basilic : en infusions de feuilles fraiches, utilisé contre les inflammations du tube digestif et des voies urinaires
  • Le cassis : stimulerait la production naturelle de cortisone
  • L’huile essentielle de lavande : utilisée pour lutter contre des inflammations de la peau, des voies respiratoires et digestives…
  • L’eucalyptus citronné : que certains utilisent en cas de tendinites, d’élongations et de déchirures musculaires
  • La décoction de saule blanc : C’est à partir de cette plante et de la reine-des-prés qu’a été découverte l’aspirine (acide acétylsalicilique)
  • Le thé vert
Les principes actifs ou molécules, produisant l’effet anti-inflammatoire, seraient potentialisés en présence d’autres molécules contenues dans les plantes. A l’inverse, ils seraient moins efficaces isolés.
Le froid a aussi pour effet de stopper le processus inflammatoire (douche froide pour lutter contre la sensation de jambes lourdes, cryothérapie,…).
Pour réduire les inflammations, il est de bon sens de diminuer d’abord l’exposition aux agents inflammatoires naturels propres à l’alimentation et aux facteurs environnementaux.
Paradoxalement, en situation d’inflammations diverses suite à un entraînement par exemple, beaucoup de sportifs ont des habitudes qui amplifient le processus.
Nous avons tous, souvent, besoin d’anti-inflammatoires pour soigner nos douleurs mais savez-vous qu’il est possible de laisser de côté l’aspirine ou autre cortisone pour des méthodes plus naturelles ?
Les jeunes aiguilles du pin sylvestre (Pinus sylvestris) sont récoltées pour leurs vertus thérapeutiques et sont parfois vendues sous l’appellation incorrecte de « bourgeons de sapin ». Le pin sylvestre entraîne la sécrétion d’hormones anti-inflammatoires, comme la cortisone. « La cortisone produite par le corps à la suite de la prise de plantes est présente en quantité physiologique. Elle a des effets bienfaisants sans effets secondaires.

Ses indications sont nombreuses comme par exemple les voies respiratoires (rhinopharyngite, sinusite, bronchite, asthme…), les rhumatismes, les voies urinaires (cystite, prostatite…).
Les aiguilles de pins sont toutefois contre-indiquées dans les cas d’hypertension, de nervosité ou de faiblesse rénale.
A utiliser en infusion.
Si le laurier est connu depuis l’Antiquité pour symboliser la gloire (les couronnes de laurier), il est aujourd’hui couramment utilisé dans la cuisine mais il possède des vertus certaines comme celles d’être anti-inflammatoire, antalgique, anti-infectieux, et anti spasmodique. Il est soulage de nombreuses affections comme celles des voies respiratoires (rhume, pharyngite, bronchite, asthme…), des voies digestives (diarrhées, colite, gastro-entérite…), des affections liées à la peau (acné, furoncle, eczéma, crevasse, ulcère, urticaire…), à la bouche (gingivite, aphte, douleurs dentaires, parodontites, abcès…), aux articulations et muscles (arthrite, goutte, lumbago…) et aux nerfs (sciatique, névrite…).
Ne pas confondre le laurier noble avec le laurier-rose ou laurier-cerise que l’on voit souvent dans les jardins et dont l’utilisation médicinale est interdite.
S’utilise pur ou par voie orale. Demander conseil à son aromathérapeute ou au pharmacien.
La propolis est une résine utilisée par les abeilles pour colmater et étanchéifier leur ruche, la propolis est anti-inflammatoire, anesthésiante, antimicrobienne, cicatrisante et antioxydante. Voir notre article sur le sujet ici.
Si le basilic est apprécié dans la cuisine méditerranéenne, il a lui aussi des vertus thérapeutiques. Les sommités fleuries et les feuilles sont d’excellents anti-inflammatoires. Elles possèdent en effet des substances qui bloquent ou freinent l’activité des médiateurs de l’inflammation.
Elles ont des effets sur le tube digestif (gastrite, brûlures, aigreurs, entérite, colite…), les nerfs (névrite…), les voies urinaires (cystite, prostatite), les articulations (arthrite, polyarthrite, tendinite). A utiliser en infusions de feuilles fraiches en sachant que les feuilles de basilic perdent leurs propriétés curatives en séchant.
Restons en Méditerranée et parlons à présent de lavande qui a elle aussi des vertus anti-inflammatoires. Elle s’utilise sur la peau (acné, brûlure, coup de soleil, crevasse, morsure, piqure d’insecte, prurit, rougeur, urticaire, panaris…), les voies respiratoires (bronchite, asthme, quintes de toux, pharyngite…), les voies digestives (diarrhées) ainsi que sur divers maux (douleurs musculaires, articulaires, des dents, otite, cystite…). L’huile essentielle de lavande s’utilise pur, par voie orale ou en bain.
La racine de curcuma est utilisée pour ses bienfaits anti-inflammatoires. Des recherches ont même démontré qu’elle pouvait être aussi efficace que des médicaments contre l’arthrite. Elle s’utilise donc pour soulager le tube digestif (gastrite, intestins irritable, colite…), les articulations (rhumatisme, arthrite, arthrose), la peau (eczéma, rougeurs, panaris…). A utiliser en infusion ou en gélules.
La reine-des-prés (Spiroea almaria) est un des plus vieux anti-inflammatoires du monde puisque son principe actif est celui qui a servi à l’élaboration de l’aspirine : l’acide salicylique. Au Moyen-âge, on l’utilisait contre les inflammations de la peau lors de fièvres éruptives, comme la variole et la rougeole. A utiliser donc en infusions ou en gélules pour soulager les articulations (douleurs, ankylose, gonflement, arthrite, goutte…),  les nerfs (névralgie, névrite…), les tendons (tendinite, tennis-elbow…), le mal de tête.
Tout le monde parle des fameux omégas 3 mais c’est aussi parce qu’ils possèdent des vertus anti-inflammatoires particulièrement recommandées lors d’inflammations chroniques (articulations…). Le souci c’est que notre corps n’en fabrique pas. Il faut donc les trouver dans l’alimentation pour avoir des apports suffisants. Rappelons que les omégas 3 se trouvent dans les huiles de première pression à froid (lin, colza, noix, germe de blé, soja, chanvre, caméline), les poissons gras des eaux froides ou autres (flétan, hareng, saumon, maquereau, anchois, sardine), les algues océaniques ou de lac comme la spiruline.

Mais il existe beaucoup d’autres remèdes naturels ayant un effet anti-inflammatoire comme les bourgeons de bouleaux, l’euphraise, le saule blanc ou l’eucalyptus citronné.

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