Les maladies mentales, comme les
troubles bipolaires, ont un impact majeur dans la vie des personnes atteintes,
mais également dans celle de leur famille et de leur entourage.
Le trouble bipolaire, une affection chronique
nécessitant un traitement rigoureux et une prise en charge du patient et de sa
famille. La prise e charge ne repose pas seulement dans le fait d’avoir des médicaments
à prendre pour une certaines périodes, mais aussi nécessite l’éducation du
patient et de sa famille, ce qui pourrait des résultats satisfaisant par
rapport à l’évolution de la maladie.
Certes, chaque patient
vit son trouble différemment des autres, et le comportement familiale lui aussi
différent, mais dans plusieurs points et plusieurs situations, les
bipolaires beaucoup de communs.
Dans cette article on va essayer
de vous présenter des conseils pratiques pour mieux vous prendre en charge vous-même
et avoir conscience de votre affection et mieux la maîtriser.
La première des choses à faire, c’est
qu’après confirmation de la maladie, le patient doit accepter qu’il souffre de
trouble nécessitant un traitement et un suivi psychologique. Cette attitude qu’adoptera
le patient va être décisive pour le suivi et son traitement.
Le patient pourra établir des
rapports personnel sur sa maladie, Initier à se connaître et à reconnaître ses
cycles d'humeur. Pour ce fait, le patient doit :
- S'observer soi-même : retracer son histoire en repérant les phases maniaques, les phases dépressives, les intervalles libres.
- Se rappeler les conséquences fatals des épisodes maniaques, la souffrance des phases dépressives.
- Établir une description de soi et de son comportement pendant les phases d'intervalle libre et qui sera pris comme étalon de sa "normalité".
- Analyser les faits qui ont pu pousser les virages maniaques ou dépressifs.
- Mettre en place des "clignotants d'alarme" personnels qui seront le signal de l'apparition d'une nouvelle phase.
- Se fixer des objectifs simples, modestes mais précis de ce qu'il faut faire ou éviter.
- Demander l'aide de l'entourage et du médecin pour établir ce bilan et s'assurer de leur aide active dans certaines conditions.
Une fois les symptômes des troubles bipolaires repérés, il faut apprendre à les reconnaître pour éviter que la maladie ne prenne le dessus. A chaque changement d'état qui pourrait devenir critique, il convient d'aller voir son médecin pour augmenter ou diminuer les posologies du traitement car le dosage peut s'adapter en fonction des fluctuations de l'humeur. Il faut par ailleurs être vigilant face à certains dysfonctionnements tels que la perte du sommeil ou de l'appétit.
Outre les différents traitements
médicamenteux et psychothérapeutiques, l'hygiène de vie est un point
fondamental de la prise en charge à long terme des troubles bipolaires.
Tous les spécialistes insistent sur ce plan car les médicaments seuls ne
peuvent pas redonner miraculeusement une vie totalement "normale"
sans la participation active du malade.
Un certain nombre de situations favorisent le développement des phases maniaques ou hypomaniaques et précèdent la phase dépressive. Il convient de les connaître pour mieux les éviter. Il s'agit du manque de sommeil, de la consommation d'alcool et de drogues, de la prise de certains médicaments, d'activités génératrices de stress.
Un certain nombre de situations favorisent le développement des phases maniaques ou hypomaniaques et précèdent la phase dépressive. Il convient de les connaître pour mieux les éviter. Il s'agit du manque de sommeil, de la consommation d'alcool et de drogues, de la prise de certains médicaments, d'activités génératrices de stress.
Le rôle de la famille
Du coté de la famille, elle doit
assumer sa part de responsabilité. En général, les membres de la famille
ignorent comment parler à la personne en dépression. Ils craignent de poser
trop de questions et, en même temps, ne veulent pas que la personne croie
qu'ils ne s'intéressent pas à leur maladie.
Durant la phase dépressive, les proches se sentent souvent démunis, tristes, anxieux, en colère, impuissants, voire coupables vis-à-vis de leur difficulté à aider l'autre. L'entourage doit souvent assumer une surcharge de travail et de responsabilités durant cette période. Il est important qu'il se protège également durant cette phase afin de ne pas tomber malade. N'hésitez pas à demander de l'aide à votre famille et à vos amis pour assumer ces tâches supplémentaires.
Durant la phase maniaque, En tant que proche, durant ces périodes, vous pouvez encourager la personne à s'éloigner des situations trop stimulantes. Évitez d'argumenter avec une personne en manie ou en phase de manie, car souvent son jugement est altéré. Bien que la discussion soit souvent difficile à ce moment de la maladie, vous pouvez essayer de la prévenir des dangers liés à certains de ses comportements. C'est pourquoi il est conseillé de discuter quand la personne est stable afin d'établir un plan d'action avec elle (par exemple : vous mettre d'accord pour qu'elle vous confie sa carte de crédit lorsqu'elle éprouve des symptômes de manie).
Fréquemment, au cours de la
phase maniaque, l'entourage ne reconnaît pas que la personne est atteinte de
cette maladie. Les actes posés par les personnes souffrant de troubles
bipolaires durant cette période laissent en règle générale des traces dans les
relations interpersonnelles,
car la manie peut les placer dans des situations à risque et très précaires (financière, sexuelle, professionnelle).
car la manie peut les placer dans des situations à risque et très précaires (financière, sexuelle, professionnelle).
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