conseil pour famille d'anorexique


L'anorexie mentale fait partie des troubles de l'alimentation ou des troubles du comportement alimentaire (TCA) tout comme la boulimie et l'hyperphagie.
La personne qui souffre d'anorexie mène un combat acharné et dangereux contre toute prise de poids. Elle est la victime de nombreuses peurs irraisonnées pouvant s'apparenter à de véritables phobies en lien avec les conséquences de s’alimenter, comme prendre du poids ou devenir obèse. Le résultat est une restriction alimentaire obstinée et souvent dangereuse.

La famille joue un rôle essentiel  dans la prise en charge de l’anorexie mentale. Pour ce fait, la famille doit reconnaître et déceler les signes évocateurs de la maladie, ce rôle préventif diminuera les risques de complications et augmentera les chances de la guérison en cas d’apparition de la maladie, car elle permet de faire un diagnostic précoce de la pathologie. le problème qui se pose, c'est que les famille se sentent désarmées pour faire face à ce grave problème de santé de leurs enfants. d'un autre coté, plusieurs familles se sentent coupables d'être à l'origine de la maladie, de large études ont montrés qu'il n'y a pas un profil familiale favorisant l'apparition de l'anorexie mentale. 


Comment comprendre une maladie si bizarre et paradoxale, touchant une adolescente affectueuse et souvent brillante, qui nie sa propre maladie avec une volonté extrême.
Angoissés par l'état et l'avenir de leur fille, ils développent aussi un sentiment de culpabilité facilement accentué par les phrases malheureuses des médecins ou des thérapeutes.
Leurs réactions maladroites, que l'anorexique exploite souvent pour renforcer son comportement, ne font qu'exprimer cette angoisse.
comment savoir qu'il s'agit d'anorexie mentale 

les familles doivent savoir détecter les signes évocateurs de l'anorexie mentale, pour permettre un diagnostic précoce, et une bonne prise en charge, ce qui augmente le pronostic de guérison.
Ainsi les signes évocateurs de l'anorexie sont :
Chez l’enfant (en l’absence de critères spécifiques et dès l’âge de 8 ans) :
- Ralentissement de la croissance staturale
- Changement de couloir, vers le bas, lors du suivi de la courbe de corpulence (courbe de l’indice de masse corporelle)
 - Nausées ou douleurs abdominales répétées
Chez l’adolescent (outre les changements de couloir sur la courbe de croissance staturale ou la courbe de corpulence) :
-Ralentissement de la croissance staturale
-Changement de couloir, vers le bas, lors du suivi de la courbe de corpulence (courbe de l’indice de masse corporelle)
-Nausées ou douleurs abdominales répétées
-Adolescent amené par ses parents pour un problème de poids, d’alimentation ou d’anorexie
-Adolescent ayant un retard pubertaire
-Adolescente ayant une aménorrhée (primaire ou secondaire) ou des cycles irréguliers (spanioménorrhée) plus de 2 ans après ses premières règles
-Hyperactivité physique
-Hyper-investissement intellectuel
Chez l’adulte :
-Perte de poids > 15 %
-Refus de prendre du poids malgré un IMC faible
-Femme ayant une aménorrhée secondaire
-Homme ayant une baisse marquée de la libido et de l’érection
-Hyperactivité physique
-Hyper-investissement intellectuel
-Infertilité
Le rôle préventif de la famille
Pour prévenir une maladie aussi grave que l’anorexie mentale, les familles doivent suivre les petits détailles e la vie de leurs enfants, et d’essayer de savoir pourquoi un tel ou tel enfant adopte le comportement tel, et savoir comment il pense et comme il procède.
Par exemple, Dès qu'une jeune fille exprime son désir de maigrir, ou se comporte de façon à y parvenir, essayez de comprendre ses motivations profondes :
  • besoin réel de perdre quelques kilos superflus ?
  • envie de ressembler à un top model ou une artiste connue ?
  • souhait de prolonger une enfance qui s'enfuit ?
  • pression extérieure, d'une amie ou d'un groupe par exemple ?
  • recherche d'ordre mystique, philosophique sur un thème de purification ou de mieux-être ?
Il existe souvent un décalage entre les valeurs et le bon sens qui règnent à la maison et la dictature des modes et des apparences qui règnent à l'extérieur. Votre fille doit trouver son équilibre entre les deux, et vous devez l'aider.

la famille doit aussi voir comment vous semble la demande de perte de poids :
-          La demande vous semble injustifiée ou absurde, car votre fille est déjà très mince.
-          La demande vous paraît justifiée par un léger excès pondéral.
-          La demande vous semble répondre à une pression extérieure ou culturelle.


Lors de la prise en charge
Selon les moments et la gravité, les prises en charge peuvent se dérouler au travers de soins ambulatoires plus ou moins intensifs et/ou en hospitalisation.
Il est recommandé que toute prise en charge soit initialement ambulatoire, sauf en cas d’urgence somatique ou psychiatrique.
Il est recommandé de veiller à la cohérence et à la continuité de ces soins dans la durée entre les différentes étapes de la prise en charge et entre les différents intervenants.
La famille doit savoir suivre les recommandations qui sont faites par les thérapeutes, et savoir combiner entre les soins d’hospitalisation et les soins en ambulatoires, parce que  les soins hospitaliers soient relayés par des soins ambulatoires, soit séquentiels, soit en hôpital de jour, soit en consultation au minimum, car les patients ne sortent pas guéris.
Quel que soit le niveau de soin, il est recommandé d’adapter le cadre à l’âge du patient, exigeant une attention particulière envers les besoins éducatifs et sociaux des enfants et des adolescents, afin d'éviter les pertes de chance quant à leur avenir.

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