La prise en charge de l'anorexie mentale peut durer de quelques mois à
une dizaine d'années. "L’essentiel dans cette pathologie, c’est de
tenir bon".
Cependant, la prise en charge des patients atteints d'anorexie mentale
reste peu satisfaisante par rapport à la gravité de l'affection mentale qui
reste potentiellement mortelle. Le traitement de cette maladie repose sur une
thérapie long et complexe, multidisciplinaire et très délicate,
vue Les conséquences de l'anorexie et les symptômes de
l'anorexie peuvent entraîner des complications qui menacent la patiente.
Le traitement de l'anorexie mentale à beaucoup évolué dans les
dernières décennies, parallèlement au développement des
sciences humaines, faisant introduire des théories plus pertinentes et plus
globaliste qu'au passé.
Parmi les facteurs qui influences l’apparition de la maladie, on note
les médias qui joue un rôle essentielle dans la perturbation mentale des
patients, par la propagation de méthodes et technique de perte e poids, juste
pour ressembler à un actrice américaine ou bien suivre un modèle de taille pour
les filles les pus sexy et les plus populaire. Les messages que les publicités
nous transmettent ce grave dans la
mémoire des adolescents rêveurs, qui sont une population fragile et immatures
et prés à tout pour avoir la silhouette idéale.
La gravité du pronostic est le caractère spécial de cette maladie qui
est potentiellement mortelle, avec des complications très graves
(décès par suicide ou par complications somatiques), risque de chronicité,
de rechute et de désinsertion sociale, défaillance cardiaque, ostéoporose,
infertilité, dépression, suicide, etc).
La guérison est possible même au bout de plusieurs années d’évolution.
Mais La difficulté essentielle des souffrants d’anorexie mentale tient à leur
personnalité et à leur incapacité à gérer les conflits. Les relations de ces
patients avec les autres sont similaires à celles qu’elles entretiennent avec
la nourriture : les deux sont caractérisées par un aspect paradoxal :
une alternance entre une furieuse avidité pour la relation et une capacité
d’isolement, de retrait et d’intolérance à la solitude ; une grande
sensibilité à l’attitude et à l’opinion des autres ; des difficultés à
gérer la relation affective et à trouver une suffisamment bonne distance ;
une oscillation entre une anxiété due à la séparation et une anxiété due à la
crainte de l’intrusion ; la coexistence d’attente exacerbée avec la
capacité d’être facilement influençable et dans le même temps une capacité d’opposition
et refus de l’échange. Globalement ces caractéristiques se regroupent dans le
concept de dépendance. Chez tous ces patients il y a une prédisposition à une
dépendance exagérée, avec un manque d’autonomie. La signification pathologique
de ces conduites, ces enjeux et les conséquences thérapeutiques seront
discutées.
Le repérage et la prise en charge précoces de l’anorexie mentale sont
recommandés pour prévenir le risque d’évolution vers une forme chronique et les
complications somatiques, psychiatriques ou psychosociales, en particulier chez
les adolescentes.
Ils permettent une information sur l’anorexie mentale et ses
conséquences et facilitent l’instauration d’une véritable alliance
thérapeutique avec le patient et ses proches.
Un repérage ciblé est recommandé :
- sur les populations à risque, où la prévalence est maximale :
- adolescentes,
- jeunes femmes,
- mannequins,
- danseurs et sportifs (disciplines esthétiques ou à catégorie de poids : sports valorisant ou nécessitant le contrôle du poids ; disciplines à faible poids corporel tels les sports d’endurance), notamment de niveau de compétition,
- sujets atteints de pathologies impliquant des régimes telles que le diabète de type 1, l’hypercholestérolémie familiale etc.;
Ceci concerne notamment les médecins délivrant les certificats de
non-contre-indication à la pratique sportive (médecins généralistes, pédiatres,
médecins du sport), les médecins scolaires, de l’université, du travail, etc.
Il est à noter que les personnes atteintes de TCA consultent plus fréquemment
leur médecin généraliste que la population générale dans les années précédant
le diagnostic pour des plaintes somatiques diverses.
La diversité du traitement et des méthodes utilisées se heurtent
à un problème d'effectif de l'équipe
soignante, ce qui nous pousse vers un virage à la méthode classique excluant
l'entourage familiale. Pour les patientes, la prise en charge classique
est coordonnée par un psychiatre qui rencontre alternativement la jeune fille
seule ou accompagnée de ses parents, à un rythme lié à son état. Il évalue son
état de santé physique et mental, l'interroge sur son alimentation, son
environnement psychosocial et guide les parents dans l’accompagnement de leur
enfant.
La thérapie familiale consiste à impliquer parents et fratrie autour
des relations familiales ; elle est également proposée depuis les années 60
mais elle se fraie difficilement un chemin dans ce programme de soins.
Le passage à coté de la thérapie familiale, diminue beaucoup de chance
pour la guérison d'une patiente surtout que Des travaux britanniques,
parus à la fin des années 80, avaient montré que la thérapie familiale
permettait de renforcer l'état de santé des jeunes filles anorexiques en
comparaison à une thérapie individuelle.
Les résultats des études faites en ce sens, montrent que les
jeunes filles qui ont suivi une thérapie familiale se portent mieux que les
autres. Elles ont 3,2 fois plus de chance d'aller "bien" ou
"à peu près bien" que dans le groupe avec le seul traitement
classique selon un indice incluant plusieurs critères dont le poids, la
présence de règles ou encore l'association d'autres troubles alimentaires comme
la boulimie. Elles sont deux fois plus nombreuses à être sorties du stade
critique de l'anorexie en terme de poids et davantage d'entre elles ont
retrouvé leurs règles. "Ces travaux sont très en faveur de la thérapie
familiale.
Pour conclure, la prise en charge de l'anorexie mentale se base
encore sur des théories, certaines d'entres elles ont prouvées leurs
efficacités, et d'autres ont été juste des pensées et rien d'autres. De la
théorie psychanalytique à la théorie comportementale en passant par la théorie
nutritionnelle appuie par la prise en charge médicamenteuse, le
traitement de l'anorexie mentale reste encore difficile à déceler dans le monde
actuelle.
Donc le volet préventif reste la seule moyenne efficace pour ne pas
avoir une maladie mentale grave que l’anorexie mentale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire