L'insuffisance rénale
chronique est une maladie longtemps discrete. Malgré l'absence de indications,
c'est maintenant qu'il faut agir pour protéger ses reins. Une prise en charge
précoce permet d'éviter ou de retarder le traitement par dialyse ou une greffe
La maladie rénale aboutit à la
rétention dans le sang de substances normalement éliminées dans l’urine. Les
néphrons sains restant devront assurer un surcroît de travail, appelé hyper
filtration.
L’hyper filtration aggrave la
maladie rénale. Parmi les facteurs qui déclenchent ou entretiennent l’hyper
filtration glomérulaire, les protéines alimentaires sont aux premières loges.
Lorsque la fonction rénale
s’altère, l’alimentation prend donc une place primordiale dans la prise en
charge de la pathologie et ce dès les stades précoces de la maladie.
Pour Les protéine, l’excès de
protéines par voie orale augmente l’hyper filtration.
Il est conseillé d’adapter les
apports nutritionnels recommandés pour une population adulte en bonne santé en
faisant attention de maintenir un apport calorique suffisant pour éviter tout
problème de dénutrition ainsi qu’une démotivation du patient.
La diminution des quotités
protéiques peut aussi concourir à la baisse de la protéinurie. Tout apport
excessif de protéines fera rapidement élever l’urée plasmatique, pouvant
entraîner à partir du stade IV, des troubles digestifs : nausées,
vomissements…
La viande est souvent la cause
d’un déséquilibre alimentaire qui peut induire une dénutrition.
Rouge ou blanche, c’est une
excellente source de protéines et de fer, elle doit être consommée en
alternance avec le poisson et les œufs, en complément du fromage et des
produits laitiers
L’excellent apport en calcium de
cette famille alimentaire nécessite qu’elle soit représentée 3 fois dans la
journée pour maintenir un bon équilibre apport calcique.
Conseils aux patients :
-
limiter le fromage à une
seule petite part par jour ;
-
compléter par 2 produits laitiers frais :
lait, yaourt, fromage blanc, entremets…
Les résultats d’analyses
biologiques renseigneront également le médecin et le diététicien sur
l’observance de patient à la prescription diététique :
- L’urée urinaire (en mmoles) des 24 heures divisée par 5 indique la quantité de protéines alimentaires par jour. Si l’apport est supérieur aux recommandations, une adaptation de la quantité est nécessaire
- Attention, tenir compte absolument de :
La protéinurie : la
quantité de protéines perdue dans les urines doit être ajoutée à la
ration alimentaire. (Faire un exemple)
L’albumine sanguine :
signe de l’état nutritionnel du patient. Si le patient est dénutri, la ration
de protéines doit être revue à la hausse.
Une restriction trop importante du
sel peut entraîner une perte d’appétit et intervenir sur l’état nutritionnel du
patient en induisant des risques de dénutrition.
Si l’apport est supérieur aux
recommandations, une adaptation de la quantité est nécessaire :
Conseiller aux patients
de :
- Ne pas resaler une cuisine déjà
salée.
- Parfumer les plats avec beaucoup
d’aromates (citron, vinaigre, herbes, épices…) et utiliser le sel avec
modération
- Limiter les plats cuisinés,
ainsi que croque-monsieur, quiches, pizza… du commerce. Une seule petite part
de fromage par jour est conseillée en complément de produits laitiers frais.
- La charcuterie sera consommée
une fois par semaine.
- S’il y a consommation de jambon
blanc, éviter de saler le reste du repas.
- Attention au sel de régime
Un taux élevé de potassium dans
le sang peut induire des troubles du rythme cardiaque. Dans certains cas, il
convient pareillement de surveiller ses quotités en potassium. Veillez alors à border
les aliments qui en sont riches comme les légumes crus, les légumineuses, les
pommes de terre, les chips, le chocolat, les noix et les fruits. Les fruits
secs ou confits, la banane, l'abricot, l'avocat et le melon, surtout, comprennent
beaucoup de potassium.
Le phosphore est
également restreint, à l'instar du potassium, quand la clairance de la
créatinine est inférieure à 20 ml par minute.
Le phosphore provient essentiellement des protéines (viande, laitages, poissons, céréales, etc.).
Le phosphore provient essentiellement des protéines (viande, laitages, poissons, céréales, etc.).
En cas d'hémodialyse et de
transplantation rénale, le régime du patient hémodialysé n'est pas différent de
celui du patient souffrant d'insuffisance rénale. Son rein fonctionne
normalement et peut parfaitement s'accommoder d'un régime normal. Le
transplanté rénal qui a également un rein qui fonctionne normalement, peut
avoir régime normal aussi.
En cas de corticothérapie poursuivie c'est-à-dire d'un traitement par cortisone sur une longue période le régime doit être pauvre en sodium et en glucides
En cas de corticothérapie poursuivie c'est-à-dire d'un traitement par cortisone sur une longue période le régime doit être pauvre en sodium et en glucides
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