Chez l’enfant, le surpoids et l’obésité correspondent à
un excès de graisse dans le corps. Ils sont particulièrement dus à une
alimentation surabondamment riche et une activité physique faible. Dans
certains cas, ils peuvent s’expliquer par des prédispositions familiales.
Comme chez l'adulte, le surpoids de l'enfant est indiqué
comme un surplus de masse grasse corporelle. Il entraîne des effets
défavorables sur la santé. La masse grasse correspond à
l'ensemble de la graisse du corps (ou tissu adipeux). On l'oppose à la masse
maigre qui correspond au poids des muscles, des organes et des viscères.
Les enfants de maternelle ou de première année qui
passent uniquement une heure par jour devant la télévision sont plus
susceptibles d'avoir des problèmes de poids que ceux qui y consacrent moins de
60 minutes, démontre une étude américaine.
Les chercheurs ont mesuré la taille et le poids de plus de
10 000 enfants, en plus de interroger leurs parents sur leurs habitudes de
télévision. Ils ont refait le même exercice un an plus tard.
Leurs résultats révèlent que les enfants américains qui commercent
la maternelle regardent, en moyenne, 3,3 heures de télévision par jour. Les
enfants de maternelle et de première année qui regardaient entre une et deux
heures de télévision par jour avaient un indice de masse corporelle distinctement
plus élevé que ceux qui n'en voyaient que moins de 60 minutes, même en tenant
compte de facteurs comme le statut socioéconomique et l'ethnicité.
Les enfants qui regardaient la télévision une heure par jour
augmentaient de 50 à 60 % leur risque d'embonpoint et de 58 à 73 % leur risque
d'obésité, comparativement à ceux qui la regardent moins d'une heure par jour.
De plus, les enfants qui regardaient plus d'une heure de
télévision par jour étaient 39 pour cent plus susceptibles d’entamer à souffrir
d'embonpoint et 86 pour cent plus susceptibles de commencer à souffrir
d'obésité entre la maternelle et la première année.
L'Académie américaine de pédiatrie tolère tout au plus deux
heures par jour passées devant un écran pour les enfants et les adolescents.
Elle prévient toutefois que même cette limite est peut-être trop élevée.
L'étude a été présentée en fin de semaine au congrès annuel
de l'Académie américaine de pédiatrie, à San Diego
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