la prise en charge de la schizophrénie, réinsertion professionnelle défaillante

La schizophrénie, une maladie qui apparait le plus souvent à l’adolescence, est considérée comme une maladie complexe et difficile à diagnostiquer. Malgré l’évolution des modalités de prise en charge de cette maladie, et les antipsychotiques de nouvelles générations qui sont apparut surtout dans les dernières décennies (maintenant que 15 à 20 % des patients atteints de schizophrénie débutante voient leur maladie évoluer favorablement), la prise en charge des patients schizophrène est encore incomplète et fait face à des problèmes d’adaptations du patient au milieu sociale.
Les stratégies actuelles de prise en charge s'appuient sur une approche tridimensionnelle du patient (biologique, psychologique et sociale). Le système de santé français a développé un réseau de soins psychiatriques gratuits de service public sur tout le territoire, avec rattachement de chaque commune à un service d’hospitalisation psychiatrique possédant également un centre de consultation et une structure d’accueil de jour. Le « secteur psychiatrique » pouvant assurer une continuité de soins, il est le lieu privilégié du traitement par la psychothérapie institutionnelle qui est une des méthodes les plus efficaces pour soigner les malades souffrant de schizophrénie. Ils peuvent y recevoir leur traitement, rencontrer des infirmières, consulter leur médecin, et bénéficier si nécessaire des structures d’accueil de jour du « secteur » favorisant la réinsertion, ainsi que d’un accompagnement par les assistantes sociales spécialisées.
Mais l’adaptation thérapeutique doit prendre en considération la personne elle-même, le mode de vie, les symptômes prédominants et le facteur environnemental du patient. Ce dernier n’a pas beaucoup de place dans les stratégies de prise en charge. Parmi les défis de la prise en charge, c’est diminué le cas de rechute des patients et l’arrêt de traitement, les effets indésirables des médicaments peuvent être une cause essentielle. Ainsi la psychoéducation s’avère nécessaire dans ce cas et elle vise à : • la maladie et les symptômes, • l'évolution des thérapeutiques pharmacologiques et leurs effets secondaires, • les autres interventions, • la stratégie de prévention des rechutes, • les risques liés à l'usage du cannabis et autres substances psycho actives. Le volet psychothérapique consiste à : • restaurer les capacités de fonctionnement mental, • rétablir le contact avec la réalité. Il favorise les processus de pensée et d'expression verbale des émotions en réduisant les réactions de rupture. La thérapie de soutien permet au patient d’avoir avec son psychiatre traitant, ou un thérapeute travaillant en lien avec ce dernier, des échanges sur son quotidien, sa maladie et ses conséquences, afin de mieux cerner les difficultés et trouver des solutions. D’autres interventions psychothérapiques peuvent être envisagé, telles que : • psychothérapie psychanalytique ; • interventions familiales ; • interventions médico-pédagogiques. La schizophrénie est une pathologie psychiatrique qui peut prendre des formes très variées (on parle des schizophrénies). Elle peut avoir un impact important sur l'adaptation sociale et entraîner une grande souffrance chez la personne et ses proches.
L’insertion sociale est un élément indispensable dans la prise en charge d’un schizophrène, pour maintenir ou rétablir l’autonomie et améliorer la qualité de vie. La réinsertion socioprofessionnelle joue un rôle très importants dans l’augmentation de la estime de soi que ressent le patient après avoir eu un travail qui lui convient et aussi parce qu’il se sente utile dans la société. Cependant, la réinsertion professionnelle du patient n’est pas adéquate ou bien totalement absente, de nombreux employeurs refusent d’embaucher des patients suivis pour schizophrénie, sous prétexte d’invalidité professionnelle, ou bien par peur du patient lui même due à l’ignorance de la maladie mentale par certaines personnes.

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