La santé mentale
fait partie des efforts visant la santé et la qualité de la vie. La
prise en charge des malades mentaux est une préoccupation majeure vue la
défaillance des approches utilisées et le changement constant des sociétés
modernes.
Les malades mentaux c’est-à-dire les personnes qui, en proie
à des problèmes psychologiques graves dont les origines peuvent être très
diverses, sont susceptibles de mettre leur vie ou celle d’autrui en danger.
- Le traitement adéquat du malade mental.
- Le recours le plus limité possible à la privation de liberté du malade.
Les mesures de protection prévues par cette loi ne sont
appliquées qu’en dernier recours c’est-à-dire si l’une des conditions suivantes
est remplie :
- Le malade met en péril sa santé et sa sécurité.
- Le malade constitue une menace grave pour la vie ou l’intégrité d’autrui.
Une approche qui a montré ses limites, et qui est devenu très
contesté par les associations et les organismes des droits de l’homme qui
dénoncent «l’emprisonnement par force des malades mentaux».
Depuis ce temps, la prise en charge des malades mentaux n’a
pas évolué, et reste concentré sur l’hospitalisation par force et contre le gré
du patient.
La rigidité du texte donne aux autorités publiques une marge
très importante pour pouvoir abuser du pouvoir qui leurs est attribué.
Aujourd’hui est plus que jamais, le Maroc c’est investit
dans un chantier d’aménagement de la prévention et de la prise en charge de la
maladie mentale. Mais la vision du gouvernement marocain reste flue et incomplète,
mais surtout anarchique.
Le volé de la prise en charge actuelle des malades mentaux
repose sur le traitement biochimique et l’hospitalisation en milieu spécialisé.
Ce même milieu qui n’a jamais été adéquat au traitement de la maladie mentale
doit être reconstruit et réhabilité pour un éventuel changement.
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