les complications de la consommation du cannabis

Les complications
Les conséquences de la consommation de cannabis, sont avant tout l'apparition de psychoses cannabiques, qui se traduisent par des bouffées de délire aigu
 Intoxication aiguë :
-  Crise d’angoisse.
-  Etat oniroïde.
-  Episodes psychotiques francs :
-  Type délirant « BD »
-  Type dysthymique : dépression / excitation.
Les psychoses cannabiques sont souvent remarquables par l’importance de l’agitation et de l’agressivité.
 Intoxication chronique :
1.      Syndrome amotivationnel :
Caractérisé par :
-  Un état d’indifférence.
-  Déficit de l’activité sociale « professionnelle, scolaire… ».
-  Perte du sens de l’initiative, le sujet devient passif, refuse l’effort, asthénique et apragmatique.
-  Déficit du fonctionnement intellectuel :
- Fatigabilité.
- Troubles mnésiques.
- Troubles de concentration.
- Pauvreté de l’idée.
-  Déficit de l’humeur et de l’affectivité.
-  Indifférence affective aux proches.
-  Emoussement émotionnel.
- Intolérance marquée aux frustrations.
2. Réaction psychotique chronique :
Décrite chez les utilisateurs chroniques à très forte doses.
2.      Psychoses cannabiques :
Ont été décrites dans certains pays à grande consommation « Afrique du nord, Egypte » souvent remarquables par l’importance de l’agitation anxieuse et de l’agressivité.
Evolution : elle se fait vers la rémission au bout de quelques semaines.
3.      Syndrome dépressif : « près de 40% des toxicomanes »
Un tableau authentique de dépression peut fréquemment émailler l’évolution de la toxicomanie.
Le tableau est souvent masqué par l’effet des drogues. Les états dépressifs motivent fréquemment une demande de prise en charge. Il est parfois difficile de différencier les états dépressifs d’un syndrome déficitaire des toxicomanes.
4.      Troubles anxieux et du sommeil :
 Constants au cours de toutes les toxicomanies, plus particulièrement dans les périodes de sevrage, même plusieurs mois après. Les patient se traitent alors eux même par des médicament « BZD, barbituriques, hypnotiques… ».
5.      Démences :
Les démences d’origine toxique sont rares. Elles seraient plus fréquentes lors de la prise de solvants, barbituriques, alcool ou autres toxiques, souvent associés au cannabis.
6.      Alcoolisme :
Est une complication évolutives fréquente du cannabisme, car pris au début pour potentialiser l’effet du cannabis.
7.      Conduites suicidaires :
Peuvent se voir lors d’un raptus secondaire à un sentiment de dépersonnalisation ou bien lors d’un accès dépressif.
Sevrage
Le cannabis peut aboutir à une toxicomanie. Une consommation régulière peut entraîner une dépendance psychologique et physique au cannabis. Celles qui ont acquis une dépendance physique peuvent éprouver de légers symptômes de sevrage si elles cessent soudainement de consommer.
Les symptômes de sevrage du cannabis sont les suivants :
-          un état de manque
-          de l'irritabilité
-          de l'anxiété
-          une perte d'appétit
-          des dérangements d'estomac
-          des tremblements
-          de la transpiration
-          de la difficulté à dormir
-          des cauchemars ou des rêves étranges
Ces symptômes peuvent durer environ d'une à deux semaines. Les troubles du sommeil peuvent durer plus longtemps.
Le traitement
Actuellement, il n'existe pas de traitements spécifiques au cannabis, favorisant l'arrêt de la consommation ou soignant l'addiction au cannabis. Le traitement passe donc avant tout par les moyens non médicamenteux, comme la psychothérapie ou le soutien (de proches comme de professionnels).

Pour faire le point sur votre consommation, vous pouvez vous adresser à une consultation en addictologie ou directement à votre médecin traitant qui saura vous conseiller. Le traitement des symptômes associés, sur le plan psychique, passent avant tout par l'arrêt. Eventuellement, lorsque l'arrêt est particulièrement difficile, il devrait être accompagné d'un traitement supplémentaire, à visée anxiolytique (contre les angoisses), anti-psychotique ou sédative éventuellement. L'hospitalisation peut s'avérer nécessaire lorsque les symptômes d'intoxication au THC sont importants, et que le sevrage ambulatoire s'avère difficile.

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