Si l'équilibre alimentaire des enfants se
construit de la même manière que celui des adultes, l'apprentissage du goût,
l'acquisition des principes d'une alimentation équilibrée et la pratique d'une
activité physique régulière sont pour eux des priorités. Quelques règles
simples permettent notamment d'éviter l'écueil de l'obésité.
Contrôler les choix alimentaires de ses enfants
Un enfant n’a pas les moyens de faire seul les choix alimentaires
lui permettant d’atteindre l’équilibre nutritionnel. Il choisit ses aliments en
fonction de ses goûts et ceux-ci ont souvent tendance à l’orienter vers les
aliments gras et sucrés, au détriment des fruits et légumes. Un enfant imagine
difficilement les bénéfices d’une alimentation équilibrée sur sa santé ; il ne
peut visualiser ni les changements invisibles qui s’opèrent dans son corps ni
les perspectives à long terme. C’est, bien sûr, aux parents de veiller à son
équilibre alimentaire.
Informer ses enfants sur les bonnes habitudes alimentaires
L'éducation nutritionnelle d'un enfant lui permettra de se
comporter dans les situations où ses parents ne sont pas présents, par exemple
à la cantine, chez des camarades ou en colonie de vacances. Cet apprentissage
doit se faire sans dramatisation ni moralisme, pour éviter que l’enfant ne
considère l’alimentation comme une source de conflits ou de tensions qui sont
parfois à l’origine de troubles du comportement alimentaire. Des livres pour
enfants sur le thème de l’alimentation peuvent vous aider à aborder le sujet de
manière humoristique.
Informer ses enfants sur les
bonnes habitudes alimentaires
Comment construire les habitudes alimentaires de son enfant ?
L'influence de l'environnement sur l'alimentation des enfants
Apprendre à ses enfants à écouter leurs sensations
Comment organiser l'alimentation de ses enfants ?
L'éducation nutritionnelle d'un enfant
lui permettra de se comporter dans les situations où ses parents ne sont pas
présents, par exemple à la cantine, chez des camarades ou en colonie de vacances.
Cet apprentissage doit se faire sans dramatisation ni moralisme, pour éviter
que l'enfant ne considère l'alimentation comme une source de conflits ou de
tensions qui sont parfois à l'origine de troubles du comportement alimentaire.
Des livres pour enfants sur le thème de l'alimentation peuvent vous aider à
aborder le sujet de manière humoristique.
L'enfance et l'adolescence sont des
périodes déterminantes dans l'acquisition des habitudes alimentaires. Celles-ci
auront une influence majeure sur les comportements alimentaires à l'âge adulte.
Parce que les habitudes alimentaires
comportent une grande part d'affectif, elles se construisent principalement
dans le cercle familial, mais aussi à l'école. L'influence de l'environnement
agit sur le comportement alimentaire spontané de l'enfant : les signaux
physiologiques de la faim et de la satiété s'effacent en partie devant les
exigences de la vie familiale et sociale (finir son assiette, manger à heures
fixes, manger comme ses petits camarades, etc.).
Ces facteurs externes peuvent être à
l'origine de comportements à risque pour la santé. On constate que les enfants
en surpoids sont très sensibles aux signaux externes tels que "À table
!" ou "Finis ton assiette !", et beaucoup moins à leurs signaux
internes que sont la faim et la satiété. Il est donc important que ces enfants
réapprennent à écouter leurs sensations, manger uniquement lorsque la faim se
fait sentir, prendre son temps pour laisser la satiété s'installer et
distinguer la faim de l'ennui. Ils pourront ainsi ajuster plus précisément la
quantité d'aliments ingérée à leurs besoins physiologiques.
Sauf cas particuliers, un jeune enfant
est capable de contrôler seul la quantité d'aliments qu'il consomme. Lorsqu'il
n'a plus faim il s'arrête de manger, même s'il n'a pas terminé son plat
préféré. Selon ses besoins, il adapte sa consommation à la densité énergétique
des aliments, en s'aidant de ses sensations de faim et de satiété. Un enfant
est également capable de réguler ce qu'il mange sans en avoir conscience, en
fonction des caractéristiques du repas précédent et des activités qu'il a
pratiquées depuis. Un exemple : s'il a beaucoup déjeuné et regardé la
télévision tout l'après-midi, un enfant goûtera moins. Pour toutes ces raisons,
il ne faut pas systématiquement l'inciter à finir son assiette.
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