Les vitamines sont des micronutriments,
c’est-à-dire des composés organiques dont l’homme a besoin en faibles
quantités.
Les vitamines tirent leur nom des mots latins « vital » et « amine
», d’une part parce qu’elles sont indispensables à la vie et d’autre part parce
que l’on croyait autrefois qu’il s’agissait d’amines.
La plupart des vitamines ne pouvant être
synthétisées par notre organisme, elles doivent être apportées par
l’alimentation. On considère qu’un composé organique est une vitamine dès lors
qu'une absence de ce composé dans l’alimentation donne lieu à des symptômes
manifestes de carence.
La vitamine D est une vitamine liposoluble (soluble
dans les graisses). C'est une hormone retrouvée dans l'alimentation
et synthétisée dans l'organisme humain à partir d'un dérivé du cholestérol sous
l'action des rayonnements UVB de la lumière.
Chez l'homme elle existe sous deux formes : D2 (ergocalciférol) produite par les végétaux ou D3 (cholécalciférol) d'origine animale. Ces deux molécules sont des 9,10-sécostéroïdes.
Chez l'homme elle existe sous deux formes : D2 (ergocalciférol) produite par les végétaux ou D3 (cholécalciférol) d'origine animale. Ces deux molécules sont des 9,10-sécostéroïdes.
La vitamine D intervient dans l'absorption du calcium et
du phosphore par les intestins, ainsi que dans leur réabsorption par
les reins, sous l'influence de la PTH. Ses effets sont contrebalancés par
la calcitonine.
D'autre part, elle influence plus de 200 gènes et
aurait une action de réparation de l'ADN.
Une quantité suffisante de vitamine D est
particulièrement nécessaire durant la petite enfance afin d'éviter le rachitisme.
Une quantité suffisante est également nécessaire chez l'adulte afin d'éviter l'ostéomalacie,
maladie fréquente et insuffisamment dépistée en Europe. Elle diminue le
risque d'ostéoporose.
Elle pourrait avoir un effet bénéfique dans de
nombreuses maladies comme le diabète, certains cancers et même
des démences.
Les principales sources de la vitamine D, sont
les aliments riches en graisses animales, mais l’alimentation a elle seule ne
peut pas couvrir la totalité de nos besoins en vitamines D. Notre corps est capable de produire sa propre
vitamine D au niveau e la peau grâce à l’exposition au soleil. Une exposition
de 20 au soleil d’été, en étant partiellement déshabillé permet à notre corps
de produire 15 milles unité ou plus de vitamine D.
L’apport alimentaire riche en vitamine D est
constitué de graisse animale, à savoir :
-
Saumon
-
Thon rouge
-
Hareng de l’Atlantique
-
Flétan, de l’Atlantique ou du Pacifique
-
Lait de vache
-
Sardine
-
Foie de bœuf
-
Thon
-
Les œufs
L’apport au quotidien en vitamine D varie en
fonction de l’âge. Les bébés peuvent consommer 10 µg, jusqu’à 1 an où la
posologie doit être de 15 µg et ceci jusqu’à 50 ans. La même posologie peut
être consommée par la femme enceinte ou la femme qui allaite. Pour les
personnes âgées, la consommation de la vitamine D varie entre 15 et 20 µg.
La carence en vitamine D
La société moderne a eu une influence négative
sur notre santé. Autrefois, avant de vivre dans les villes et avoir un mode de
vie sédentaire, l’Homme était encore plus exposé au soleil ce qui donnait à
notre corps l’apport nécessaire de rayon solaire pour la production de la
vitamine D.
Une carence en vitamine D provoque une perte
osseuse en provoquant une anomalie du développement de l'os et une augmentation
de sa fragilité à l'origine d'un rachitisme et de fractures. Une
carence en VIT D peut entraîner une fatigue.
Des douleurs et faiblesse musculaire pouvant
provoquer des chutes chez les personnes âgées.
Une enquête menée par des médecins américains
dans le journal Archives of Internal Medicinemontre qu'une carence en vitamine
D permettrait d'augmenter de 26% le risque de mortalité chez les hommes et les
femmes.
L'administration de vitamine D semblerait
réduire les risques de sclérose en plaques (SEP), faite dans
l'enfance, réduirait les risques de contracter un diabète de type I,
réduirait la fréquence des infections respiratoires.
Les personnes qui souffrent d'intolérance
au gluten, de la maladie de Crohn ou d'une maladie inflammatoire
de l'intestin sont plus à risque d'être carencées en vitamine D en raison
des conséquences de ces maladies sur l'absorption des graisses. Les graisses
étant moins bien absorbées, les vitamines liposolubles, comme la vitamine D
sont, à leur tour, moins bien absorbées. Pour éviter une carence trop
importante, il suffit parfois de consommer des produits laitiers enrichis en
vitamine D.